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bulleJ Hôpital ou clinique ?

 
 
Hormis les cliniques, certains hôpitaux proposent des interventions de chirurgie esthétique (services de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique). Quels sont les avantages de la structure hospitalière ?
 
Il faut tout d'abord savoir qu'il existe deux possibilités de consultation et d'intervention esthétique en structure hospitalière :
  • Partie "publique" : généralement, le praticien consulté est interne ou chef de clinique mais ne possède pas encore la "spécialité" en esthétique. Il est en cours de formation. Les délais d'attente pouvant être longs, il n'est pas certain que le praticien consulté sera celui qui va opérer six mois plus tard... Dans d'autres cas, le praticien consulté est "spécialiste" en esthétique et sera entouré d'un aréopage d'étudiants qui sont là pour apprendre, certes, mais cet environnement ne favorise pas toujours le dialogue et la qualité de l'information du patient. Sans compter que l'on est pas certain que c'est bien ce même chirurgien qui va opérer ultérieurement... en tout cas il est préférable de s'en assurer. En fait, il est bien rare d' être opéré par un "spécialiste" esthétique confirmé dans la partie publique du service. En revanche, le coût de l'intervention sera nettement plus faible en partie publique : c'est d'ailleurs le seul avantage réel. En cas d'insatisfaction, voire de ratage, le tribunal compétent pour d'éventuelles indemnités est le Tribunal administratif.
  • Partie "privée" : il faut demander une consultation privée lors de la prise de rendez-vous et/ou spécifier que vous souhaitez consulter un praticien possédant la "spécialité" en esthétique. La consultation se déroule en tête à tête, ce qui favorise la qualité de l'information délivrée. En revanche, les prix de consultation et d'intervention seront très proches de ceux pratiqués en clinique par des praticiens également spécialistes. Autrement dit, il est pratiquement impossible de profiter à la fois de la compétence confirmée d'un praticien et d'un petit prix : on retrouve bien naturellement ici les lois habituelles du marché. En cas de litige concernant le résultat, les retouches éventuelles ainsi que les procédures amiables ou civiles (Tribunal de Grande Instance) pour indemnisation seront relativement plus simples que dans le cadre administratif. Parfois, le praticien influera même pour que l'intervention se déroule... en clinique sous prétexte de délais d'intervention plus courts.
Concernant la sécurité des interventions (complications graves) en cours d'intervention, l'hôpital semble mieux adapté à une prise en charge efficace - notamment grâce à un plateau technique souvent plus important - mais il n'existe pas, à notre connaissance, d'étude probante sur le sujet.
Contrairement à ce que l'on croit généralement, la prise en charge par la Sécurité Sociale de certaines interventions (cloison nasale déviée avec troubles respiratoires / hypertrophie mammaire avec douleurs dorsales...) peut se faire aussi bien en milieu hospitalier qu'en clinique. Dans les deux cas, une demande d'entente préalable est nécessaire.
 
En fait, le choix le plus important n'est pas tant entre l'hôpital et la clinique (à moins que la contrainte financière ne fasse opter pour la partie publique de l'hôpital).
Le choix le plus déterminant concerne le praticien, qu'il exerce dans l'une ou l'autre structure.
 
Ce choix devra prendre en compte notamment :
 
bule la compétence reconnue du praticien ("spécialité" ou "compétence" en chirurgie esthétique)
 
bule la qualité de l'information délivrée (suites opératoires / risques rares et exceptionnels / photos ...)
 
bule la qualité de l'écoute du praticien, le temps consacré à la consultation (15 min. ne suffisent pas), etc.
 
 

Tous les informations concernant le "bon" choix du praticien, les différentes interventions
esthétiques (bénéfices et risques réels), les recours éventuels sont développés dans le cadre d'un abonnement à INFOESTH.
 
 
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