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bulleJ Quand on ne supporte plus ses prothèses mammaires

 
 
Il y a quelques années, au plus fort de la "psychose" concernant les prothèses en gel de silicone, une américaine s'était ouverte les seins dans sa baignoire avec une lame de rasoir : elle voulait extraire les prothèses silicone dont elle ne supportait plus la présence.
Sans opter pour une solution aussi radicale et dangereuse, certaines femmes peuvent souhaiter se débarrasser de leurs prothèses.
C'est le cas notamment du fait de complications répétées (coques / fuites / mauvais résultat esthétique...) qui ont amené à réintervenir plusieurs fois en quelques années : les patientes perdent alors patience, et certaines d'entre elles souhaitent qu'on leur enlève ces "corps étrangers" à l'origine de tous ces maux, ceci sans les remplacer par de nouvelles.
 
Se pose alors le problème du résultat esthétique de cette extraction. En effet, la présence de prothèses durant plusieurs années a augmenté la surface cutanée mammaire : plus ou moins important suivant le volume des prothèses, cet excès cutané va donner l'apparence d'un sein vidé et plissé comme dans cet exemple (cf. photo 3).
 
La seule solution reste alors de remodeler le sein sur le tissu mammaire initial au prix de nouvelles cicatrices qui feront a minima le tour de l'aréole (technique du "round block" notamment), jusqu'à la cicatrice bien connue en ancre de marine lorsque l'excès cutané est plus important. Généralement, ces cicatrices seront relativement discrètes après quelques années d'évolution, mais elles peuvent aussi se révéler gênantes dans d'autres cas (hypertrophie / chéloïde etc...).
 
Qui doit enlever ces prothèses ?
Chaque fois qu'il est possible, il est préférable que ce soit le chirurgien qui a mis en place les prothèses qui les enlève secondairement. Il sait mieux que quiconque ce qui a été fait, ce qui rend l'intervention plus facile et fiable, sans compter que le coût de l'intervention (à la charge de la patiente) sera normalement moindre que celui qui serait pratiqué par un nouveau chirurgien. En effet, ce dernier n'a aucune raison d'arrondir les angles financièrement parlant...
 
Tous ces éléments sont à prendre en considération dans la décision initiale d'augmentation mammaire.
 
Plus globalement, l'information préalable à toute intervention d'augmentation mammaire doit aborder l'ensemble des choix possibles et, notamment :
 
bule Emplacement des cicatrices (axillaire / sous mammaire / aréolaire etc...)
 
bule Emplacement des prothèses (devant ou derrière le muscle pectoral)
 
bule Apparition de coques et gestion de cette éventualité
 
bule Autres risques qui ne sont pas toujours anodins (infection / douleurs...)
 
 

Tous les informations concernant le "bon" choix du praticien, les différentes interventions
esthétiques (bénéfices et risques réels), les recours éventuels sont développés dans le cadre d'un abonnement à INFOESTH.
 
 
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