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bulleJ Ratages / insatisfactions

 
 
Selon certains chirurgiens, les "ratages" vrais, objectivables (?) seraient de l'ordre de 5% des interventions en esthétique - bien qu'il n'existe aucune statistique officielle sur le sujet.
Il s'agit, par exemple, d'une asymétrie très importante dans le résultat d'une réduction mammaire, ou encore d'un nez à la cloison déviée alors que celle-ci était parfaitement droite avant l'intervention etc.
 
Cependant, les "insatisfactions" des patient vont bien au delà de ces "ratages" que l'on peut voir ici ou là dans les médias.
 
Illustration à travers 3 cas :
  1. la patiente a subi une abdominoplastie selon la technique dite de THOREK laissant une cicatrice horizontale barrant tout l'abdomen à hauteur de l'ombilic. Elle avait été prévenu de la longueur et de l'emplacement de cette cicatrice qui n'est pas la cicatrice habituelle des abdominoplasties (généralement plus basse et cachée dans le slip). Le praticien avait dit qu'elle serait très peu visible et cachée dans un pli (?).
  2. Toujours est-t-il que la patiente vit très mal cette balafre qui la coupe en deux, reste très visible et n'est dissimulée par aucun pli.
  3. après 3 interventions sur le nez, le patient n'est toujours pas satisfait du résultat qu'un autre aurait pourtant accepté : il est probable que ce patient présente en fait un trouble psychique (dysmorphopathie) qui entraîne une appréciation négative du résultat quel qu'il soit.
  4. chirurgie de la calvitie avec réduction de tonsure en 2 interventions espacées de quelques mois afin de corriger totalement cette tonsure - avait en tout cas affirmé (oralement) le praticien. Résultat : après 2 réductions, une grande partie de la tonsure persiste. Le patient ne veut / peut (financièrement) continuer. Déception...
Ces trois cas parmi tant d'autres ne sont pas des "ratages" au sens habituel du terme mais des "insatisfactions" dont on peut rendre responsable le praticien ou le patient suivant le côté où l'on se place...
Pourtant, le praticien étant "celui qui sait" ou est censé savoir, la charge de cette responsabilité devrait plutôt lui incomber.
Ainsi, des explications plus précises dans le cas n°1 (par ex. photos de patients opérés suivant la technique de THOREK ), l'avis d'un psychologue au moindre doute - voire systématiquement - dans le cas n°2, et une promesse de résultat plus nuancée (cas n°3) auraient probablement évité ce sentiment d'insatisfaction générateur de contentieux pénibles pour les deux parties.
 
Quand on sait que ces "insatisfactions" sont de l'ordre de 20 à 30% suivant les interventions et que les patients n'ont que très peu de chances d'être indemnisés dans ces conditions, notamment du fait de l'absence d'obligation de résultat, on ne peut que recommander la plus grande vigilance dans le choix du praticien et la qualité de l'information délivrée.
 
 

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