Les prothèses, encore les prothèses, toujours les prothèses... |
Après le scandale des PIP, les femmes porteuses de prothèses texturées (environ 85 % des prothèses mises en place) sont maintenant confrontées à un problème apparu progressivement ces dernières années : la texturation des enveloppes - pour mieux « accrocher » les tissus - est très probablement à l’origine de cancers certes rares, mais potentiellement très agressifs. Des études supplémentaires sont en cours. En attendant les résultats et les préconisations correspondantes, deux questions et tentatives de réponses... |
1) Faut-il refuser ces prothèses texturées en cas de proposition par un praticien ? Le principe de précaution, voire de prévention, va dans ce sens. Seules les prothèses lisses semblent écarter ce risque de cancer... sachant que la présence d’un corps étranger dans l’organisme - quel qu’il soit - n’est pas sans risque : coques / infections / réintervention pour rupture ou vieillissement... |
2) Faut-il les faire enlever (et les remplacer... ou non) ? Le risque de développer ce type de cancer est très rare. D’autre part, l’intervention de retrait / changement de prothèse est loin d’être sans risque. Les risques liés à une intervention semblent même plus importants que les risques d’apparition d’un cancer de ce type. Reste la solution qui semble préconisée par nombre de spécialistes : surveillance annuelle systématique et consultation du chirurgien au moindre symptôme « anormal » (apparition de ganglions / douleurs / déformation des prothèses etc.) |
Voici un article intéressant sur ce sujet. http://sante.lefigaro.fr/article/maurice-mimoun-les-implants-mammaires-textures-n-ont-aucun-sens-/ |