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bule Canons de la beauté : de la "grosse Berta" à la "bombe" Lara Croft

 
 
Il n'y a pas si longtemps, les formes rondes étaient à la mode, en partie afin de conjurer la sous-alimentation de nos ancêtres.
Il n'y a pas si longtemps, le physique, l'apparence - qui ont toujours été importants - comptaient toutefois moins que depuis quelques décennies.
Sans prétendre à l'exhaustivité, plusieurs raisons peuvent être avancées concernant ce dernier point :
  1. avant la médiatisation que l'on connaît, les canons de la beauté se résumaient - pour un homme - à ceux de la plus "jolie" fille du voisinage, celle-ci étant dans la moyenne haute de la communauté rurale correspondante... et assez éloignée de Claudia S ou de Kate M. Aujourd'hui, chaque homme est confronté en permanence aux "plus belles femmes du monde" dans les différentes publicités et autres concours de beauté. Chacun souhaitant pour soi-même ce qu'il y a de mieux, on voit mal pourquoi cet homme - même quelconque - ne prétendrait pas à l'une ou l'autre de ces "filles canons"...
  2. les mariages arrangés l'étaient surtout en fonction d'intérêts autres que ceux de l'apparence physique
  3. les blouses à l'école, le tabou concernant l'exhibition corporelle réduisaient l'écart apparent entre les individus
  4. un discours officiel (hypocrite ?) minimisant l'aspect physique au profit de "valeurs plus élevées"
Là où le bât blesse depuis quelques années, c'est que les modèles proposés aux plus jeunes ces dernières décennies (Barbie, Lara Croft etc.) sont tout bonnement hors d'atteinte.
 
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Ainsi, les mensurations de Barbie ramenées à une femme mesurant 1,77 m correspondraient à du 85-46-73, ce qu'aucune chirurgie, aucun régime ne permet d'atteindre, sauf exception rarissime... voire monstrueuse.
D'ailleurs, en leur temps, les mouvements féministes américains avaient demandé à ce que soit inscrite sur chaque emballage Barbie la mention : "Précaution d'emploi : la plupart des femmes ne deviennent pas comme Barbie. Tout manquement dans le relais de cette information auprès des petites filles peut provoquer de graves troubles physiques et psychologiques".
 
Certains n'hésitent d'ailleurs pas à relier une sensible augmentation des troubles alimentaires (boulimie / anorexie) à ces modèles délirants.
 
Et quel sera le degré d'exigence en terme de beauté féminine des garçons jouant pendant des heures avec une Lara Croft "canon" ?
Et quel sera le désarroi des filles qui ne peuvent atteindre ces injonctions tacites, voire exprimées crûment par des apprentis machos ?
 
Si la beauté ne se mange pas en salade, elle permet d'acheter du caviar. C'est en tout cas ce que doivent penser certains parents qui "investissent" dans la carrière (bonheur ?) de leur enfant en offrant une intervention esthétique (nez / seins etc.) pour leur 18 ans.
 
A moins que ce ne soit pour se déculpabiliser de ne pas avoir transmit des gènes irréprochables à leur progéniture, sans toujours prendre en compte le fréquent malaise de l'adolescence et les atteintes à l'estime de soi pour lesquelles le bistouri n'est le plus souvent qu'un pis aller.
 
Reste donc à faire le tri pour chacun(e) entre des attentes réalisables et raisonnées, des autres aberrantes et dangereuses.
 
Ce qui n'est pas le plus simple, il faut en convenir...
 
 

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