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bule Une histoire banale : prothèses et insatisfaction.

 
 
Une jeune femme - étudiante en lettre - souffrait d'une absence de poitrine.
Des implants de 200cc sont mis en place par un praticien non "compétent" en esthétique. La patiente est insatisfaite du fait qu'ils sont placés trop en hauteur et d'un volume insuffisant.
Deux années plus tard, elle consulte un second praticien, cette fois-ci "compétent".
Le sujet du volume souhaité est abordé en détail : la patiente souhaite du 450cc afin d'obtenir a minima un bonnet D. Le praticien est réticent, arguant du fait que la patiente étant trop menue, le résultat risque d'être par trop "vulgaire", en tout cas selon ses critères.
Malgré tout, la patiente insiste sur son choix. Intervention réalisée, la patiente est mécontente (elle développe même une dépression réactionnelle) car le praticien, restant sur logique propre a mis en place des 350cc (bonnet C).
Ce cas est assez typique des cas d'insatisfaction en chirurgie esthétique. On peut penser que le chirurgien est un "bon" praticien dans la mesure où la taille demandée des prothèses semble anormale en regard de la corpulence menue de la patiente. D'autant que le poids important des prothèses conduirait nécessairement à une ptôse ultérieure (seins qui tombent) qui pourrait être mal vécue. Sans compter les conséquences éventuelles sur le dos, les épaules etc...
Autrement dit, le chirurgien a en quelque sorte, protégé la patiente d'elle-même et de sa demande quelque peu exagérée...
 
Mais ce n'est pas notre analyse car de deux choses l'une :
  • Soit la patiente présente des troubles psychologiques avec schéma corporel pathologique : dans ce cas, le praticien aurait dû à tout le moins, demander la consultation d'un psychologue/psychiatre pour avis... ce qui n'a pas été fait dans le cas présent.
  • Soit la patiente ne présente assurément pas de trouble psychique et sa demande est légitime : dans ce cas, il n'y a aucune raison de placer des 350cc au lieu des 450cc demandés.
Si l'on suit ce raisonnement, le seul légitime du point de vue de l'éthique - en tout cas à notre avis - le chirurgien a donc commis une faute.
Pour autant, cette faute ne sera probablement pas reconnue comme telle devant un juge si la patiente entamait un recours (pas d'obligation de résultat !).
 
A ce stade, il ne lui reste plus qu'à tenter de négocier une réintervention avec le même praticien (ou un autre), ce qui ne fera jamais que 3 interventions sur 3 ans... avec les coûts et risques correspondants, ces derniers augmentant avec le nombre des interventions.
 
 

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