Get Adobe Flash player
ANESTHESIE
Elle revêt principalement trois formes :
 
bulleJ LES ANESTHESIES LOCALE ET REGIONALE :
 
L'anesthésie locale est suffisante pour quelques interventions (par ex. pour les oreilles décollées) et que l'on peut "potentialiser" par la prise de calmants nerveux.
De plus en plus souvent, on commence par une anesthésie locale de contact (pommade), 1h à 1h30 avant l'anesthésie locale principale, afin de rendre insensible les injections à suivre. Son intérêt réside dans l'absence d'une hospitalisation, le moindre risque et des suites simples avec au total un coût moindre.
 
L'anesthésie régionale consiste à injecter le produit d'anesthésie au contact des troncs nerveux sensitifs qui desservent la région que l'on veut insensibiliser.
Cas particulier : la péridurale bien connue en ce qui concerne les accouchements. En chirurgie esthétique, la péridurale s'utilise pour les liposuccions, les petits liftings abdominaux et les liftings de la face interne des cuisses. Les risques attachés à ce type d'anesthésie sont faibles (0,35% de symptômes mineurs / 0,12% de convulsions / un cas de décès relevé).
 
bulleJ LA NEUROLEPTANALGESIE qui associe un analgésique central (drogue anti-douleur de type morphinique) et un tranquillisant majeur (type neuroleptique). On peut y associer une anesthésie locale.
Elle nécessite un séjour court en clinique (généralement 1 jour) et un coût plus élevé que la locale mais moindre que la générale.
Elle est de plus en plus fréquente et comporte moins de risques que l'anesthésie générale. Le patient reste dans une demi-conscience parfois mal vécue dans la mesure où l'on peut entendre quelques bruits, discussion entre les intervenants...
 
bulleJ L'ANESTHESIE GENERALE qui permet l'immobilité totale du patient dans les opérations délicates mais impose une hospitalisation de quelques jours rendant son coût plus élevé.
En outre, le futur opéré doit impérativement être à jeun (ni boire, ni manger, ni fumer) depuis au moins 6 heures de temps, faute de quoi le contenu gastrique risquerait de remonter l'œsophage et d'inonder les bronches, provoquant l'étouffement.
 
Les risques inhérents à ces anesthésies existent mais les accidents graves sont rarissimes, à condition toutefois de respecter la règle précédente et les contre-indications (certaines maladies cardio-vasculaires en particulier).
 
Quelques-uns de ces effets secondaires et complications plus ou moins importantes :
 
  • hématomes, thromboses / embolies (= caillots) et infections au niveau du site de ponction de l'aiguille et du cathéter
  • problèmes de déglutition, enrouement suite au passage de la sonde d'intubation dans les voies aériennes (anesthésie générale avec intubation)
  • lésions des dents ou de prothèses dentaires du fait de l'intubation
  • réactions allergiques à l'anesthésique avec (rarement) état de choc
  • inhalation de liquide gastrique avec conséquence respiratoire potentiellement grave
  • infections graves (hépatite / SIDA) transmis au cours d'une transfusion de sang
  • défaillance cardio-vasculaire et respiratoire (très rare) à l'origine de lésions organiques graves (cerveau mal oxygéné trop longtemps...)
  • La mortalité est de 1 décès pour 10.000 anesthésies générales
Le choix de l'anesthésie dépend de plusieurs facteurs; ainsi, l'intervention pour des oreilles décollées peut être techniquement faite sous anesthésie locale, mais on préférera l'anesthésie générale si l'enfant est trop craintif...