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bulleJ Avant l’intervention

Lors de la première consultation, le praticien est censé s’enquérir des motivations du patient, ce qui n’est pas toujours fait. En effet, il est important qu’il puisse apprécier la solidité de celles-ci (ancienneté / constance / pensées obsessionnelles ou non…).

Pour simplifier, trois cas de figure :
  • il est convaincu de la légitimité des motivations : il fera des propositions d’intervention

     

  • il estime qu’il existe un doute (l’entourage qui fait pression / des références à un modèle social trop présent / une attente trop importante du résultat escompté…) : il peut demander une consultation chez un «psy» avant une éventuelle intervention

     

  • il pense qu’il existe un trouble de la personnalité ou une pathologie psychique rendant l’ intervention périlleuse pour le patient et lui-même : il refusera d’intervenir ou demandera un avis spécialisé (psy).
 
Généralement, le patient considère qu’il n’a pas de trouble psychique et comprend mal le conseil du praticien de voir un psychologue ou un psychiatre. C’est pourtant une chance supplémentaire de réussite, en tout cas une sage précaution. En effet, des interventions, même «réussies», sur un terrain dépressif latent peuvent générer une souffrance terrible avec «décompensation» de la dépression, pour ne prendre que ce cas particulier.
 
Si l’intervention est décidée, une certaine anxiété normale va apparaître au fur et à mesure que se rapproche l’opération (certains affirment même que l’absence d’anxiété est un signe préoccupant car anormal). D’où l’intérêt d’avoir réalisé un vrai travail d’information préalable, d’avoir pris le temps de soupeser le pour et le contre…
En fait, il faut attendre le moment où l’on se sent «prêt» et il convient de ne pas précipiter les choses : certaines décisions d’intervention peuvent et doivent prendre des années s’il le faut. Tant que la décision n’est par mûre, il faut en respecter les raisons, que celles-ci soient conscientes ou non.