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bulleJ En parler ou pas

Doit-on parler de l’intervention envisagée à son entourage ?

Le (la) partenaire : il est préférable de lui en parler chaque fois qu’il est possible. Assez fréquemment, celui-ci est contre, mettant en avant les dangers et le peu d’intérêt de l’opération. Autre raison plus sournoise : il (ou elle) peut penser que cette correction esthétique est destinée à plaire… aux autres. Même si, malgré avis défavorable, vous décidez l’intervention, le fait d’en parler aura préparé psychologiquement le conjoint qui pourra plus facilement vous aider si nécessaire (certaines suites opératoires sont lourdes à supporter seul). Rien de plus dangereux que de vouloir faire une «surprise» qui risque d’être considérée légitimement comme un manque de confiance.
 
Les enfants : pour les mêmes raisons, il vaut mieux leur en faire part. D’autant plus si l’intervention a des suites visibles qui peuvent les inquiéter : un visage de maman défiguré par l’œdème, les ecchymoses et les rougeurs risquent de marquer durablement.
 
Le reste de la famille : tout dépend de la qualité de la communication pré-existante, des liens plus ou moins serrés, du degré de confiance, de la possibilité ou pas de cacher des suites opératoires parfois déstabilisantes … Certains membres peuvent penser que réduire la bosse nasale caractérisant la famille revient à renier cette même famille…
 
Le travail : a priori les collègues n’auront pas à connaître les suites opératoires mais seulement le résultat (s’il est visible).
La plupart des patients n’en parlent pas avant l’intervention.
Certaines préparent le terrain en disant qu’elles ont un traitement hormonal, ce qui expliquera après l’intervention l’augmentation mammaire (ce qui est impossible du point de vue médical mais personne ne le sait).
D’autres diront (avant) qu’ils ont des problèmes pour respirer par le nez (cloison déviée) et que le chirurgien en a profité pour enlever un peu de la bosse nasale...
 
Un(e) patient(e) opéré(e) : si l’opportunité se présente, il peut être très intéressant de discuter avec une personne opérée d’une intervention similaire pour mieux appréhender le vécu d’une telle entreprise. Certains praticiens présentent une patiente opérée par leur soin à une cliente potentielle : il est clair que ce «témoin» est trié sur le volet et ne dira que du bien… mais c’est mieux que rien.

Souvent, le meilleur moyen de camoufler une intervention dont le résultat se voit, ce qui est en partie le but recherché, est de «changer de style».
Par exemple, changer radicalement de coiffure après un lifting va attirer l’attention sur la coiffure qui «vraiment» rajeunit le visage.
Pour le corps, un changement également radical de style vestimentaire peut avoir le même effet.